J'avais déjà dit ça dans un vieil article mais quand je dis quelque chose, je le fais. Malgré le temps passé depuis cet article, ce credo est resté le mien. Lui est donc au courant de mes TCA. J'ai dû lui en parler le soir-même de mon précédent article si j'ai bonne mémoire.

 

Chose peu étonnante de sa part, il n'a porté aucun jugement négatif là-dessus. Il s'est juste inquiéter de m'aider à trouver un rapport sain à la nourriture, à me soutenir pour sortir de tout ça et nous assurer un avenir plein de bonheur.

Avec une réaction pareille, comment je peux ne pas être folle amoureuse de Lui ? Hier, je lui ai dit mon premier "Je t'aime" d'ailleurs. Le premier de ma vie même, si on exclut la famille.

 

S'il devait y avoir un seul hic, enfin, le mot est fort, c'est que de mes TCA, comme de mon trouble borderline, on en a pas encore discuté en profondeur. Enfin, il ne m'a jamais interrogé là-dessus, par peur de me blesser sans doute, le connaissant. Je sais pas s'il a eu la curiosité de se renseigner de son côté. Mais c'est vraiment important pour moi qu'il sache comment je dysfonctionne.

 

Enfin, depuis que je lui ai parlé de mes TCA, j'entame mon troisième jour sans boulimie. Une période si longue, et pourtant si courte, ça doit faire plus de deux ans que ça n'était pas arrivé.

 

Le jeun intermittent m'aide beaucoup. Le "tracker" que j'ai installé indique à chaque créneau horaire les bienfaits du jeun sur mon corps et, comme ça, je culpabilise moins, voire pas, quand je mange sur la "fenêtre d'alimentation". Surtout que je note mes repas dans une autre appli', qui répertorie  les calories mais aussi les apports en glucides, lipides et protéines. Depuis deux jours, je tourne à 700-800 kcal, alors qu'hier j'ai mangé au resto avec Lui. Bref, le contrôle total sans rejeter le plaisir pour autant. Et ça me fera pas de mal vu que, ce matin, j'ai constaté que j'étais montée à 48,8kg, que de gras.

Lui aussi m'aide beaucoup. Il occupe toutes mes pensées, et avec plein de choses positives. Il me motive à ne pas plonger, pas seulement en étant prêt à m'aider mais surtout pour ne pas lui faire connaître l'ignoble quotidien avec la boulimie et ne pas lui faire porter mes problèmes. Je veux qu'il continue à me trouver belle. Pas que faire un trait sur la boulimie signifie le garder. Mais surtout qu'elle ne me fasse pas le perdre.

 

'Tain, j'ai même pas bu d'alcool au déjeuner dominical avec les parents !

 

Viny

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